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La course à pied est une activité exigeante qui requiert un matériel performant. La sollicitation intense et répétitive, des articulations et muscles, nécessite de bien choisir ses chaussures de running. L’achat de chaussures de course à pied obéit à deux paramètres principaux : la nature de votre pratique et de votre foulée.
Si vous courez sur route, prenez une pointure de plus que pour vos chaussures habituelles. Pour les chaussures de trail, une taille et demie de plus est fortement conseillée. Il faut évaluer votre pointure en fin de journée, quand le pied est gonflé, vous serez au plus près de votre taille pendant l’effort.
Le trail nécessite des chaussures à semelles très crantées, pour une accroche optimale sur des terrains caillouteux, boueux, en descente, montée ou à plat. Un renfort au bout de la chaussure en plastique dur, appelée pare-pierre est indispensable. Les coutures et les matériaux qui composent l’extérieur sont renforcés (silicone, plastique dur) car la chaussure doit pouvoir encaisser une abrasion importante. Une plaque de kevlar occupe le centre de la semelle extérieure pour éviter l’intrusion des pierres.
Pour une pratique sur route, c’est-à-dire sur l’asphalte ou sur chemin non-accidenté, il faut choisir des chaussures avec un bon amorti. Les crans des semelles seront moins agressifs que pour le trail. L’extérieur de la chaussure est majoritairement en textile respirant, renforcé au bout du pied.
Le drop est la différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la semelle extérieure. Plus cette différence est importante, plus la chaussure sera confortable. En général, cette différence peut être de 0 mm (chassure d’athlétisme) à 4mm, 8mm, 12mm etc. Si vous débutez, prenez un drop important. Un bon amorti soulage, en particulier, les mollets et le talon. Celui-ci reçoit entre 3 et 5 fois le poids du coureur. Votre poids détermine également le choix de votre amorti. Si vous êtes un coureur expérimenté, un drop léger suffit.
Une chaussure de running doit maintenir l’ensemble pied/cheville droits à l’impact. La réception de votre pied au sol détermine la nature de votre foulée. Il existe beaucoup de marques spécialisées dans le running comme Asics, Brooks, Hoka One One ou Mizuno et chaque marque a ses spécificités.
Il existe trois types de foulées :
Le pied pronateur est la conséquence d’une cheville, qui verse vers l’intérieur au moment de l’impact. La semelle présentera une usure marquée vers l’intérieur. À l’inverse, le pied supinateur attaque le sol vers l’extérieur : la semelle sera usée sur sa ligne extérieure. Le pied universel se déroule bien à plat, la semelle présente une usure régulière.
Si vous êtes débutant, vous pouvez consulter un podologue pour déterminer votre foulée. Si vous êtes pratiquant, il vous suffit d’examiner l’usure de vos semelles de chaussure de running.
Les pronateurs devront choisir des chaussures renforcées de l’intérieur pour éviter l’enroulement de la voûte plantaire. Si votre pronation est importante, il faut porter des semelles sur-mesure prescrites par votre podologue.
Pour le pied supinateur, choisissez une chaussure foulée universelle. La durée de vie d’une chaussure de running est d’environ 1000 à 1200 km. Une pratique au-delà de 30 km par semaine nécessite un changement annuel. Dans tous les cas, il est important de vérifier régulièrement l’usure de ses semelles.